Antoine, 23 ans, fraichement diplômé de l’ENSAM, est arrivé chez Alma début octobre comme ingénieur d’application au sein du département Logiciels CFAO. Il nous livre sa vision du processus de recrutement d’Alma et revient sur ses premières semaines dans la Scop.
Antoine, qu’est-ce qui t’a incité à postuler chez Alma ?
J’avais déjà entendu parler de la boîte, de la mentalité qu’il y avait, du fait que ce soit une Scop avec une vraie logique de participation collective et où chacun prend sa part de responsabilité. Je voulais entrer dans une entreprise où j’ai le sentiment de compter, et les entretiens m’ont donné l’impression que ce serait le cas à Alma.
Comment se sont déroulés tes entretiens d’embauche ?
J’ai été embauché à l’issue de deux entretiens. Le premier a eu lieu avec mon futur responsable et la personne qui me formerait. Ça a été un entretien assez classique. Ils ont commencé par me présenter l’entreprise, son fonctionnement et ses objectifs. J’ai ensuite eu à me présenter, à décrire ma formation et mes compétences ainsi que mes centres intérêts et mes hobbies, cette dernière partie s’étant déroulée en anglais.
Je n’ai eu que deux semaines à attendre avant mon deuxième entretien. Celui-ci a été assez différent car il a eu lieu en présence de 7 personnes : les membres de ma future équipe et des personnes avec qui je serais amené à travailler. L’objectif était de s’assurer que je pourrais m’intégrer à l’équipe et à Alma, et de voir si ma personnalité collait avec l’entreprise. On a discuté de choses diverses comme la littérature ou les imprimantes 3D, avec comme trame mon CV et mes expériences. Tout le monde me posait des questions, c’était très intéressant pour eux mais aussi pour moi car cela m’a permis de me faire une idée de l’ambiance de travail. Ça a aussi été une bonne expérience car il ne fallait pas se laisser impressionner !
Comment s’est passée ton intégration ?
Elle s’est faite assez naturellement. J’ai rencontré un maximum de monde les premiers jours. J’ai eu un entretien d’une heure avec Laurence Ruffin, PDG d’Alma, durant lequel elle m’a présenté sa vision de l’entreprise de manière assez informelle. En tant que nouvel entrant on ne s’attend pas à être ainsi considéré dès le départ par le PDG. On sent que les membres de la direction sont accessibles et que l’on est là pour compter. Je ne pense pas que cela se passe de cette façon dans toutes les entreprises… Avec un autre nouvel entrant, nous avons aussi rencontré la plupart des développeurs qui nous ont expliqué ce sur quoi ils travaillaient. Par la suite, à chaque fois que j’avais un problème spécifique j’allais voir directement la personne susceptible de m’aider.
Et, ce n’est pas une légende, la machine à café est un vrai lieu de rencontre ! C’est un bon endroit pour connaitre un peu tout le monde de manière plus informelle.
Avec des personnes d’autres coopératives, nous avons également suivi une journée de formation sur la Scop afin d’en connaitre les principes. Et une journée d’intégration de tous les nouveaux entrants de l’année devrait être organisée prochainement à Alma.
Alors, pas déçu ?
Après 5 semaines mes premières impressions dans l’entreprise sont très bonnes. On a vraiment la sensation d’une boîte dynamique où les employés se sentent concernés, où il n’y a pas d’entraves procédurales ou liées à une hiérarchie compliquée. Chacun est responsable et autonome. C’est une boite où il semble faire bon rester, car il y a peu de turnover et certains sont là depuis des années. Dans le même temps, il y a pas mal de recrutements de jeunes, avec une vraie volonté de les intégrer pour qu’ils restent et fassent évoluer l’entreprise. Je crois que j’ai fait le bon choix en venant ici !
Un processus de recrutement qui est le reflet de l’état d’esprit d’Alma
L’offre d’emploi est en premier lieu diffusée en interne dans le but de promouvoir d’abord l’évolution des Almatiens.
Le responsable d’équipe sélectionne les CV et les candidats sur des critères de compétence et de profil. Puis les candidats participent systématiquement à un entretien de groupe avec les membres de leur future équipe, sans le responsable. Une manière pour le candidat de rencontrer ses futurs collègues et de toucher du doigt la vie coopérative. Une manière pour Alma d’impliquer les Almatiens dans la prise de décision et d’avoir un regard complémentaire sur les candidats. La décision finale est prise par le responsable, mais avec le retour de son équipe. Ce processus permet de réduire le risque d’échec et de sélectionner des personnes à la fois compétentes et compatibles avec la culture d’entreprise. On ne recrute pas qu’un salarié, mais un futur associé.
Enfin, une attention particulière est portée à l’intégration des personnes à l’entreprise et à leur équipe. C’est pourquoi le nouvel embauché a l’occasion de participer à une visite approfondie des différents départements, à un séminaire d’intégration et à une journée de formation aux principes coopératifs en compagnie de salariés d’autres Scop.